Au camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie, le personnel médical de l’Hôpital Médecin Sans Frontière est pointé du doigt comme étant à l’origine de la négligence des malades et de plusieurs cas de décès dus à cette situation.
« Quand on y amène un malade en mauvais état de santé, le personnel de santé ne vous reçoit pas directement. Il passe et passe devant toi sans la moindre attention à votre égard. Quand il vous reçoit, il se contente de prendre la température et après te donne des paracétamols avant de vous dire de retourner à la maison. Des malades sont morts dans de ces conditions ».
Contacté, un membre du personnel de l’hôpital a indiqué qu’un mot d’ordre circule de bouches à oreilles disant que les pauvres Burundais doivent rentrer chez eux pour s’y faire soigner. Si un réfugié malade n’a personne pour plaider pour lui, il n’y aura personne pour l’assister , il meurt sans aucun doute.
Précisons que le compte à rebours a commencé il y a au moins un mois pour qu’une année d’ultimatum pour retourner au bercail finisse, après quoi, l’autorité tanzanienne jure de faire plus de mal à ces réfugiés.