La situation des réfugiés burundais en Tanzanie est de plus en plus difficile

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Dans le camp de réfugiés de Nyarugusu, les écoles et les hôpitaux ont fermé leurs portes, et maintenant, les mêmes types d’installations et les marchés du camp de réfugiés de Nduta sont également fermés.
Des accusations de manipulation ont été portées contre les autorités burundaises, qui seraient en mission en Tanzanie. Elles sont soupçonnées de manipulation, en collaboration avec les autorités tanzaniennes et le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Ces accusations concernent des événements qui se sont produits le 20 février 2024 dans le camp de réfugiés de Nyarugusu et le 26 mars 2024, ainsi qu’une réunion du 29 mars 2024. L’objectif présumé serait de rendre la vie des réfugiés insupportable pour les forcer à rentrer au Burundi sur base des mensonges.
L’événement le plus récent est la fermeture d’au moins quatre écoles dans le camp de réfugiés burundais de Nduta par le représentant du camp. De plus, des réunions de sensibilisation au rapatriement, qualifié de “volontaire”, sont organisées chaque semaine.
Dans le cadre de cette campagne de rapatriement, les administratifs tanzaniens et burundais, ainsi que les représentants du HCR, de l’IRC et d’autres ONGs, ont affirmé que le Burundi est un pays paisible et que les rapatriés y sont bien traités. Ils ont promis une somme de 200 USD à chaque personne, une promesse qui n’a jamais été tenue pour les burundais déjà rapatriés. Ils ont même assuré aux réfugiés qu’ils pourraient retourner en Tanzanie pour y faire du commerce en tant qu’expatriés. Cependant, ceux qui retournent en Tanzanie pour demander l’asile se retrouvent dans une situation intenable, car beaucoup découvrent qu’ils ont été trompés et optent pour le retours en exil.
Ces déclarations sont accueillies avec scepticisme par de nombreux réfugiés, qui craignent que leur retour forcé au Burundi ne les expose à de nouvelles persécutions. Ainsi, la situation des réfugiés burundais en Tanzanie reste précaire, coincés entre la fermeture des services essentiels dans les camps et l’incertitude d’un retour dans leur pays d’origine.

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