Burundi: La population burundaise vide ses stocks alimentaires de maïs au profit des personnalités égoïstes du pouvoir CNDD-FDD

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La campagne de collecte du maïs organisée par le régime du CNDD-FDD sur tout le territoire burundais est une  occasion de plus pour spolier la population burundaise.  La gestion de la production de ce produit est officiellement confiée à l’Etat du Burundi mais en réalité c’est le parti CNDD-FDD au pouvoir dont les chefs Imbonerakure qui font la collecte dans tous les centres du pays. Dans certaines provinces du pays, les collecteurs ne sont pas satisfaits des quantités de maïs récoltées malgré des campagnes de sensibilisation tous azimuts.

En province Muramvya, des communiqués ont été lancés à travers les radios et les églises, des affiches installées partout dans les lieux publics dont les marchés, les bistrots, les magasins et les écoles. Sur toute l’étendue de la province, au moins 11273,5 Kgs ont été collectés pendant trois jours dans 5 communes qui composent la province, d’après du moins le rapport de vente des services du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage.

En date du  12 avril 2021, 95,5 Kgs à Bukeye, 795,5kgs à Kiganda, 396,5 kgs à Mbuye, 0kg en commune Muramvya et 1063 Kg à Rutegama.

En date du 17 avril 2021, 127 kgs à Bukeye, 2645 kgs à Kiganda, 1371 kgs  à Mbuye, O kg à Muramvya  et 1063 kgs à Rutegama.

En date du  22 avril 2021, 339,9 kgs à Bukeye, 481,5 kgs à Kiganda, 2288,5 kgs à Mbuye, 5 kgs à Muramvya et  602,5 kgs à Rutegama.

Nous remarquons que la commune  Muramvya a vendu seulement 5 kgs  en 3 jours pendant que d’autres communes en ont vendu des quantités importantes de maïs. Des responsables administratifs commencent à penser à un éventuel boycott organisé par l’opposition au chef-lieu de la province et ceci inquiète les membres des partis de l’opposition qui craignent un nouveau motif de répression.

Au lieu de sensibiliser ses citoyens à conserver leurs productions alimentaires pour prévenir des périodes de soudure et de famine récurrentes au Burundi, le régime du CNDD-FDD les force impitoyablement à vider leurs stocks alimentaires pour des intérêts non avoués de certaines personnalités du pays.