L’autorité scolaire au camp de réfugiés burundais de Nduta instaure la médiocrité dans la gestion et l’organisation du secteur de l’enseignement

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Pour des motifs politiques non avouées, le gestionnaire de l’école au camp de réfugiés burundais en Tanzanie désorganise l’enseignement des enfants. Des enseignants dénoncent en effet la chasse à l’homme contre le personnel qualifié au profit des personnes non qualifiées qui se voient confiées des places pour enseigner les enfants.

Après la fusion des camps de Mutenderi et de Nduta, sur environs 600 enseignants, au moins 224 ont été chassés et la plupart de ces derniers sont des enseignants de niveau universitaire. Les parents ne cessent de réclamer que leurs enfants soient enseignés par des personnes compétentes mais les organisations Save the Children et IRC font la sourde oreille et continuent à recruter du personnel totalement inaptes et non instruites.

On ignore le motif derrière cette attitude de l’autorité, mais visiblement les Tanzaniens qui gèrent ces deux organisations humanitaires n’ont aucun intérêt que les enfants des réfugiés burundais maltraités sur ce sol reçoivent un enseignement de qualité. Cela rentre dans le contexte politique de maltraitance et de non-respect des droits universels reconnus aux réfugiés. Ce pays a choisi de se solidariser négativement aux autorités burundaises qui poursuivent la répression contre ceux qui l’ont fui.

Précisons que IRC gère 5 établissements fondamental et 1 seulement post-fondamental et Save the Children en gère 5 établissements fondamentales.

Les élèves se lamentent eux-mêmes de la qualité de leur formation car ils constatent l’incompétence qu’affichent la plupart de leurs éducateurs.

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