La Maison Shalom, une organisation dédiée à l’assistance aux enfants démunis et aux orphelins, est confrontée à un grave problème d’accaparement de ses biens y compris dans la province de Cankuzo.
Depuis 2012, un terrain avait été attribué à la Maison Shalom pour y ériger des projets d’assistance aux orphelins.Cependant, l’administration provinciale actuelle en complicité avec l’OBUHA ont spolié cet espace, affirmant qu’il n’appartenait pas à la Maison Shalom.
En mars 2024, l’espace a été morcelé en parcelles, et chaque partie prenante a reçu sa part.Silas, le conseiller juridique du gouverneur, a usé de sa position pour faire témoigner un voisin, M. Venant Kanse, affirmant que l’espace lui appartenait et non à la Maison Shalom.
Tous les biens de la Maison Shalom sont presque saisis. Même une maison qui était louée par la FLM (Fédération Luthérienne Mondiale) a été donnée à la coordination provinciale de la Fonction publique et sert actuellement de bureaux d’État.
Pourtant, la Maison Shalom détenait des papiers officiels d’attribution pour ces biens.Après 2020, les autorités issues du CNDD FDD ont commencé à enquêter sur tous les biens appartenant à Margueritte Barankitse,souvent confondue avec la Maison Shalom.
En 2022, certaines maisons de la maison Shalom à Cankuzo ont été saisies, mais d’autres appartenaient à REMA KIBONDO, une association s’occupant des orphelins.
Sur cette terre est érigée une grande salle REMA KIBONDO, et sur un autre espace, une étable de vaches au Quartier Ndava.
Rufina Ntashahu, représentante de REMA Kibondo, n’est pas au courant de ces accaparements.Cette situation soulève des questions sur la justice et la transparence dans la gestion des terres et des propriétés au Burundi. La maison Shalom continue à lutter pour la protection des enfants en difficulté et orphelins en exil notamment au Rwanda sous l’allure de Maison Shalom Internationale.