La mauvaise gouvernance au Burundi n’est pas à démontrer. La situation socio-économique, la situation politico-sécuritaire ainsi que le clientélisme et les violations des droits humains sont les quelques preuves éloquentes d’une absence de bonne gouvernance. La gestion de la chose publique est devenue une affaire de gens qui l’orientent comme bon leur semble, l’intérêt général étant la moindre de leurs préoccupations.
Les services sociaux de base comme la santé et l’éducation sont devenues des espaces politisés pour ne citer que cela. Le respect de la personne humaine ne semble plus constituer une préoccupation du leadership burundais, encore moins une priorité pour préserver la vie de ses concitoyens. Les contributions forcées tendent à se normaliser sur tout le territoire national, tout en plaçant les citoyens ordinaires dans une paupérisation systémique.
Le présent rapport est de nature à dresser un bilan non exhaustif, certes de quelques aspects sociaux prouvant l’état de la gouvernance au Burundi, et permettant de montrer à quel degré cette mauvaise gouvernance est la source des maux qui hantent le peuple burundais.
