Il n’est pas facile d’être exhaustif pour rapporter sur la situation socio-économique du Burundi. Les choses s’empirent du jour au lendemain dans tous les domaines de la vie du pays. Les conflits fonciers occupent une place de choix se manifestant notamment par des expropriations foncières abusives, ainsi que des conflits fonciers en lien avec le genre qui augmentent à une allure inquiétante. La question de déplacement dans des transports en commun reste préoccupante dans tout le pays et se pose avec acuité. Cette question est d’autant plus difficile à résoudre que le manque de carburant persiste et que sa solution ne semble pas pointer à l’horizon.
Le domaine éducatif fait face aux defis comme mais sans s’y limiter, les effectifs pléthoriques des élèves, le manque du matériel didactique, le manque d’enseignants en nombre suffisant ainsi que la vétusté des infrastructures scolaires. Le problème de logement des enseignants ainsi que le manque d’eau potable et des latrines existent encire dans certaines écoles. Sur le plan de la gouvernance, l’intolérance politique se manifestant par des arrestations arbitraires des opposants ainsi que l’interdiction de la tenue des réunions par ces derniers est devenue une arme de persécution de toute voix discordante.