La ville et capital économique du Burundi connait un manque inquiétant de devises. Ceux qui en cherchent n’en trouvent pas. Ceux qui en possèdent les acheminent chez les cambistes au marché noir car un dollar est actuellement á 6000 FBu alors que dans les banques il est à 2854 FBu.
Sur ce marché noir les cambistes travaillent dans la peur car sont exposés á la vigilance de la police et les agents du SNR. Qui est attrapé est arrêté et tout son argent saisi. Dans les maisons de changes ils travaillent eux aussi avec difficultés car ils sont contraint d’appliquer le taux de change exigé par la BRB, s’ils passent outre ils sont fermés et le capital saisi.
Le manque de devise est un défis que le gouvernement doit relever car il est la principale source de manque des certains produits incontournables dans la vie et développement du pays comme le carburant, médicaments et autres produits importés.
Bujumbura-Marie: Manque de sucre
La Mairie de Bujumbura connait un manque alarmant de sucre. On peut chercher ce produit partout dans toute la zone mais on finit par ne pas le trouver. Et si par hasard on le trouve on ne te donne pas plus de deux kg á un prix très élevé de 9000-10.000Fbu le kg alors que le prix officiel est de 3500 FBu le kg. Certains ont déjà oublié le sucre et l’ont remplacé par un petit déjeuner suite au manque de sucre.
La situation est ainsi alors que la SOSUMO approvisionne la Mairie de Bujumbura une fois le mois mais aussi d’une façon improvisée car elle ne communique pas la date d’où commencent les tricheries dans la distribution et commercialisation.
L’administration locale et la police (Chef de zone, chef de quartier, chef de position policière) s’invite dans la distribution et commercialisation de ce produit et chacun y voit sa part raison pour laquelle est mal commercialise. Ces instances font semblant d’assurer la bonne distribution pour la population en imposant des règles. Elles aident les gens á s’aligner et vérifient des cahiers de manages et en même temps en complicité avec le commerçant grossiste ils facilitent le vole de ce sucre.
Avoir la quantité donnée á la population seul 1/3 est donné le reste est détourné car après 1heure on annonce que le sucre s’épuise. La même quantité détournée sera vendu dans la clandestinité á un prix très élevé et aussi avec conditions qu’on achète un autre produit comme du pain ou du riz.
