Burundi: Les déplacés de guerre de 1993: une population en « résidence surveillée » sans aucune assistance humanitaire

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Au moment où le régime de Pierre Nkurunziza semble mettre en avant une justice transitionnelle de vérité-réconciliation à travers la mise en place de la Commission Vérité Réconciliation (CVR), les observateurs de la scène socio-politique burundaise dénoncent plutôt une « politique des contraires », de la vérité et du mensonge, de la paix et de la violence, de la réconciliation et de la promotion de la haine politico-ethnique.

Le régime prône une chose et son contraire. La politisation à outrance de la CVR, la promotion de la haine politico ethnique et de la violence ne sont pas de nature à favoriser la réconciliation nationale. Au contraire une polarisation de la société s’est accentuée sous la volonté manifeste du régime qui veut en profiter pour se maintenir au pouvoir.
Au fur du temps, les déplacés de guerre de 1993 commençaient à s’intégrer dans les communautés d’origine et certains pouvaient même exploiter les terres laissées sur leurs collines d’origine. Avec le régime illégal de Pierre Nkurunziza acquis en 2015, les choses ont chaviré dans le bas et le désordre s’est installé. Le régime a choisi la promotion et la manipulation de la violence politico-ethnique comme stratégie de se maintenir au pouvoir contre vents et marrées.

La situation des déplacés de la guerre s’est considérablement dégradée suite aux appels à la haine ethnique, aux intimidations et menaces, aux spoliations et aux discriminations entretenues par le régime du parti CNDD-FDD au pouvoir.

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