Ces derniers jours, plusieurs cas de personnes testées positives au COVID-19 s’observent dans tout le pays mais le gouvernement conserve les doses de vaccins contre cette pandémie au lieu de sensibiliser la population pour se faire vacciner.
En province Bujumbura, les victimes sont alitées ensemble avec d’autres malades dans les ‘hôpitaux et dans les centres de santé et la carence des médicaments contre la pandémie se fait sentir partout dans cette province.
En province Rumonge, au moins 134 cas positifs sur 287 cas testés lundi le 20 décembre 2021 ont été détectés. En Mairie de Bujumbura, en province Kirundo et ailleurs la situation est dramatique.
Curieusement, la mise en œuvre des mesures barrières préconisées par l’OMS reste un défi de grande taille. La quarentaine n’est pas une préoccupation compte tenu de la généralisation de la maladie. Les grands rassemblements dans les marchés, les églises et les fêtes restent une triste réalité dans le pays. Les masques et points de lavage des mains manquent cruellement. Les gens continuent les habitudes de se serrer les mains et de s’embrasser. Le personnel de santé ne dispose pas de matériel de travail et se trouve très exposé à la contamination. Et ce qui est marrant, la vaccination qui constitue une dernière solution à la pandémie n’est pas une préoccupation des autorités étatiques.
Une peur panique gagne les communautés au moment où les autorités publiques sont distraites par des politiques politiciennes, au détriment de la vie des citoyens en péril.