Le ministre de l’agriculture force la fermeture du projet FIDA volet agriculture pour ses intérêts personnels et est accusé de gestion catastrophique de la production de maïs

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Le volet agriculture de l’ONG internationale FIDA est sur le point de fermer ses portes.  Selon un des coordinateurs régionaux de ce projet, Déo Guide Rurema, ministre de l’agriculture force la fermeture de ce projet pour ses intérêts personnels.

En effet, ce ministre est en conflit avec la coordination de ce projet depuis son entrée en fonction et accuse  les ingénieurs cadres de ce projet de ne pas être membres du CNDD-FDD. Il est frustré par des millions de dollars destinés à ce projet et au personnel qu’il ne contrôle pas car les financements dudit projet passent par le ministère des finances. Malgré les gigantesques projets réussis exécutés dans différentes provinces du pays, le ministre ayant en charge l’agriculture dans ses attributions voudrait la fermeture et le licenciement du personnel pour en organiser lui-même le redémarrage et l’embauche d’un nouveau personnel acquis à ses causes.  Au cours d’une réunion avec les cadres de ce projet, Déo Guide Rurema a déclaré : « Il faut céder vos places aux autres.  Le temps que vous avez passé en bouffant cet argent suffit, les autres en ont besoin ».

La fermeture de ce grand projet a causé des polémiques même au sein des militants du CNDD-FDD car les gouverneurs des provinces dans lesquelles ce projet est implanté en apprécient beaucoup les résultats.  Le gouverneur de la province Kayanza aurait par ailleurs juré de révéler l’intention du ministre Guide Rurema aux plus hautes autorités pour vouloir perturber un projet très utile dans plusieurs volets agricoles, y compris l’aménagement des marais.

Des sources bien informées précisent que Guide Rurema est soutenu par le président de l’Assemblée Nationale Daniel Gélase et que sinon il aurait été changé lors du dernier remaniement ministériel. Parmi les motifs de son remplacement figurent ce projet FIDA et les mensonges qu’il porte toujours sur les micros et caméras en rapport avec la production agricole dont celle du  maïs.  Le maïs a été acheté à 680FBu aux agriculteurs et le gouvernement l’a revendu à 980 FBu.  Selon un responsable au ministère de l’agriculture,  le gouvernement y aurait perdu une grande somme d’argent car ce maïs n’a jamais été visible en quantité importante sur les marchés car périmé dans les hangars de stockage. Le kg de maïs d’origine tanzanienne disponible au marché à Makamba coûte entre 1400FBu. Plusieurs tonnes de maïs en provenance de la Tanzanie sont  régulièrement  observées en commune Kayogoro, province Makamba, malgré la mesure d’interdiction d’exportation de ce produit.

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