Burundi: Un peuple sous un régime de violence et des violations des droits de l’homme

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Désavoué par la communauté nationale et internationale, le régime de Pierre Nkurunziza a choisi la voie de la violence et des violations de tous les principes sacro-saints d’un Etat de droit. Il ne respecte aucun principe de coopération internationale qui régit les relations entre les nations et les partenaires au développement.
Cet état de fait est lourd de conséquences sur la vie des citoyens qui ne sont protégés par aucune loi, et par conséquent, sont exposés à de nombreux et sérieux problèmes de survie et de sécurité.
Ce rapport de juin 2017 montre une situation socio-économique et politique très inquiétante. Le gouvernement burundais se comporte en paranoïaque qui voit tout le monde comme des ennemis qui lui veulent du mal. Il chasse les partenaires humanitaires qu’il accuse sans preuve de soutenir la rébellion.
Le FORSC rapporte ici de nombreux forfaits commis par la milice Imbonerakure qui fait la pluie et le beau temps sur tout le territoire sans être inquiétée, toutes les lois de la République étant systématiquement ignorées ou violées. Des dizaines de cas d’assassinats, arrestations arbitraires, tortures, violences sexuelles et vols en bandes organisées ont été perpétrés et rapportés durant la période du rapport.
Le rapport aborde aussi le point relatif à l’éducation de la jeunesse qui ne constitue plus une priorité du régime de Pierre Nkurunziza. A cause de la crise en cours, des milliers d’enfants ont abandonné l’école. Certains sont enrôlés de force dans la milice Imbonerakure avec la bénédiction des autorités nationales dont Pierre Nkurunziza.
Avant de conclure, le rapport relève d’autres éléments qui ont marqué la gouvernance durant la période du rapport dans les domaines économique et sécuritaire.

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