Le mois d’août 2023 a une fois de plus été caractérisé par de nouveaux coups durs contre le peuple burundais. Malgré des mesures de hausse de prix des produits stratégiques, leur disponibilité sur le marché reste problématique. Les conséquences de cette situation sont dramatiques sur la vie de la population.
Au moment où le Gouvernement exige à la population burundaise de ne pas thésauriser l’argent, mais de le placer sur les comptes dans des institutions financières, il limite l’approvisionnement en billets de banques causant un grave tort aux clients qui ne parviennent pas à retirer leur argent.
Les spoliations foncières constituent le lot quotidien des burundais. Les dignitaires du régime
CNDD-FDD s’accaparent sans scrupule des terres occupées par de petits exploitants, en évoquant l’alibi que ces dernières sont domaniales. Ils en arrivent aujourd’hui à prendre des mesures soi-disant pour moderniser la ville de Bujumbura, obligeant les propriétaires des parcelles dans la pauvreté sans nom, de construire obligatoirement en étages.
Entre temps, l’éducation nationale est en crise. Les statistiques d’abandons scolaires font froid au
dos. Pays « émergent en 2040 et développé en 2060 », le Burundi a du pain sur la planche.