Burundi: Un processus pré-électoral caractérisé par une forte répression contre les opposants politiques déclarés

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La situation socio-politique et sécuritaire du Burundi s’empire à la veille des élections présidentielles de mai 2020. Après bientôt 15 ans de persécution des opposants politiques, le régime de Pierre Nkurunziza et du parti CNDD-FDD est frustré de voir que des foules de burundais se sont levées pour exiger le changement derrière le député Agathon Rwasa, alors que les dignitaires de ce régime pensaient avoir imposé la résignation de tout un peuple. La campagne éléctorale qui a été ouverte en date du 27 avril 2020 fait ainsi peur au pouvoir en place qui ne supporte en aucune façon de pouvoir perdre les élections.

Le CNDD-FDD et le régime qui en est issu dévéloppent une intolérance politique atroce pour forcer le destin du peuple burundais. Des jeunes de la milice Imbonerakure en complicité avec certains responsables de l’administration, de la police et des démembrements de la Commission Electorale Nationale Indépendante multiplient les actes de barbarie malmenant les membres des
partis de l’opposition, pricipalement ceux du Congrès National pour la Liberté (CNL) qui sont victimes d’assassinats, d’enlèvements et disparitions forcées, de tortures, d’arrestations et de détentions arbitraires.
A côté des opposants politiques, l’intolérance et la répression frappent également des journalistes qui rapportent et informent sur ce qui se passe dans le pays, alors que les auteurs veulent
continuer à cacher leurs crimes. Ainsi, ces journalistes sont la cible des violences, d’arrestations arbitraires, de harcèlements et de menaces de mort. L’intolérance politique et la répression frappent aussi des syndicalistes qui dénoncent leurs mauvais traitements et les crimes commis sur leurs lieux de travail.
Le peuple burundais continue d’être victime de rançonnements, et d’abus de plusieurs natures.
La pandémie de Covid-19 qui hante le monde entier semble être le moindre des soucis du régime de Gitega, pourvu qu’il organise les éléctions de 2020, peu importe les conséquences de cette maladie sur la vie du pays.
Ce rapport d’avril 2020 épingle tous les aspects ci-haut mentionnés, avant de développer une série de recommandations aux institutions et au gouvernement du Burundi qui ont la responsabilité du changement sans lequel le pays va droit au désastre.

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