Burundi: Dégradation incessante des droits sociaux-économiques et de la gouvernance

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Le régime du CNDD-FDD a mis dans ses priorités nationales la guerre contre les opposants politiques. Au lieu de se mettre à la table des négociations avec ses opposants afin de sortir de la situation, il passe tout son temps à arrêter des stratégies de guerre et d’autodéfense.

Il s’investit corps et âme à la violence et à la guerre contre ses éventuels opposants politiques. Tous les autres domaines clés de la vie nationale ont été sacrifiés : l’économie est aux abois, l’éducation nationale est perturbée, le pouvoir se sert au lieu de servir son peuple.
Il y a lieu de croire que le troisième mandat du président Nkurunziza n’a pour mission que la répression et la violence contre des opposants à son régime, la préparation de la masse populaire à la lutte armée comme si le pays ne disposait d’aucune structure de défense et de sécurité.
Le rapport de FORSC du mois d’octobre 2017 met en exergue un contexte d’insécurité, de violence et de manipulation qui défavorise la survie et l’activité économique au Burundi. Les jeunes Imbonerakure suffisamment manipulés aux actes de violence agissent dans l’impunité totale, sèment la terreur et ne permettent plus aux burundais de vivre tranquillement dans leurs biens.
Le secteur de l’éducation n’est plus une priorité nationale compte tenu des défis qui le hantent. Un effectif important d’enfants a choisi d’abandonner l’école. Les élèves qui réclament d’être enseignés sont chassés définitivement de l’école en violation flagrante du principe de l’« intérêt supérieur de l’enfant » et livrés à la violence des Imbonerakure sur leurs collines.
Le rapport évoque aussi les spoliations, les harcèlements, les violences et les discriminations commis par les autorités publiques à l’endroit des déplacés de guerre de 1993 qui sont dans l’œil du cyclone, si rien n’est fait pour leur sécurité.
Le FORSC relève d’autres faits de mauvaise gouvernance tels les demandes incessantes de contributions forcées, les détournements des aides réservées aux populations vulnérables et la pénurie continue du carburant avec comme conséquences immédiates la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Le rapport se termine sur des recommandations dans le sens de trouver des solutions au problème burundais.

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