Le présent rapport du mois de janvier 2022 présente des faits liés à la gouvernance qui ont caractérisé les domaines de la politique, de l’économie nationale, de la santé publique et de l’éducation nationale.
Le premier chapitre revient sur des discours ambigus, parfois contradictoires et non suivis d’actions concrètes du Président Evariste Ndayishimiye. Lier l’acte à la parole devient un défi majeur de la gouvernance politique du nouveau chef d’Etat burundais.
Au niveau du deuxième chapitre, le rapport dénonce le système de contributions financières forcées que le pouvoir CNDD-FDD institutionalise petit à petit et qu’il impose à toutes les institutions de l’Etat.
Au chapitre trois, le rapport du mois de janvier 2022 revient sur les pénuries spéculatives récurrentes qui touchent les produits stratégiques, en l’occurrence le sucre SOSUMO, le ciment BUCECO et les produits de la BRARUDI.
Il s’attaque en plus, au niveau des chapitres quatre et cinq, aux phénomènes de hausse des prix des produits pétroliers (essence, mazout et pétrole) qui ne résout pas le défi de pénuries, et la hausse des frais d’accostage au port de Rumonge qui a réduit considérablement l’affluence des commerçants étrangers.
Les chapitres six et sept relèvent des faits de spoliation des terres domaniales, de détournements des donds et des biens publics et des conséquences de la mesure de stabulation permanente du bétail en application depuis le 04 octobre 2021.
Au sujet de la santé publique, les détournements des primes des infirmiers affectés aux sites de riposte contre le COVID-19, les contradictions dans la gestion de cette pandémie et l’épidémie de paludisme non déclarée continuent de paralyser le secteur.
Pour le secteur de l’éducation nationale, le rapport met en exergue, au dernier chapitre, la pléthore d’écoliers et le manque de bancs-pupitres dans les classes. Ce rapport relève également les menaces contre les enseignants, la politisation de l’école publique, les cotisations forcées exigées aux parents et aux enseignants, comme défis majeurs qui minent considérablement l’enseignement public.