A la veille des élections de 2020, le parti CNDD-FDD au pouvoir à Bujumbura crée des tensions et impose un terrorisme d’Etat pour intimider les opposants politiques qui lui disputent le terrain politique.
Ainsi, des assassinats, tortures, arrestations arbitraires suivies parfois d’emprisonnement, des enlèvements et disparitions forcées, des violences
économiques, des destructions de permanences des partis de l’opposition font la une du contexte politique dans le pays. Les secteurs de la santé et de l’éducation sont à l’heure de la
politisation et souffrent de magouilles de toutes sortes. Les enseignants grognent et dénoncent des contributions financières forcées répétitives au moment où la politique d’harmonisation des salaires promise par le chef de l’Etat à partir de janvier 2020 est restée lettre morte.
Au niveau économique, le pouvoir impose des conditions d’existence invivables par des mesures contraignantes qui violent les droits et libertés des citoyens. Nous pouvons citer entre autres les destructions des plantations agricoles, la fermeture des bistrots à 21 heures, la chasse à l’homme contre les changeurs de monnaie, la flambée des prix des denrées alimentaires, la carence et la flambée des prix des produits de la BRARUDI, les expropriations illégales, etc.