Burundi: Les changeurs de devises dans le collimateur du régime

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A quelques mois des élections de mai 2020, le régime renforce la répression politique contre ses opposants politiques. Pendant cette période de janvier 2020, nous rapportons une fois de plus des découvertes de cadavres, des menaces de mort, tortures, arrestations et emprisonnements arbitraires, destruction de permanences de partis politiques et des champs agricoles appartenant aux opposants politiques, des exécutions, des vols et grivèleries dont des Imbonerakure, policiers et agents du SNR sont coupables, des assassinats ciblant des changeurs de monnaie, des arrestations et emprisonnements arbitraires des journalistes.

Le rapport de FORSC de janvier 2020 met en exergue les violations flagrantes de la liberté syndicale, les contributions forcées récurrentes dans le pays, la politisation de l’école et les besoins criants en bancs pupitres où l’on voit encore des écoliers qui s’assoient à même le sol en classe, les mesures du gouvernement qui cachent mal la volonté de destruction systématique des économies des ménages burundais. Vers la fin du troisième mandat, on assiste à une course à la montre des ténors du pouvoir qui cherchent des gains à tout prix en s’appropriant notamment la gestion de toutes les sources importantes des richesses du pays dont l’or, le sucre, le ciment et toutes les transactions en matière de la monnaie en devise. Entre temps, les infrastructures publiques dont les routes se trouvent dans un état de délabrement au moment où le pouvoir en place vante des bienfaits en matière de développement national.

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