Depuis mars 2021, le super ministre de l’intérieur, sécurité publique et developpement communautaire Gervais Ndirakobuca alias « Ndakugarika=tueur » a entamé une politique criminelle et injuste de déstruction méchante des maisons, des boutiques et marchés qu’il considère à tord ou à raison d’être illegalement installés. Des victimes de cette politique viennent de passer des dizaines d’années dans ces endroits et en ont obtenus des documents administratifs qui justifient leurs propriétés mais le pouvoir refuse de les indamniser. En plus, cette mesure n’est pas systématiquement appliquée dans tout le pays.
En province Gitega, les habitants en dénoncent le deux poids deux mesures. Au bord de la principale route qui relie la capitale politique d’avec Bujumbura, la mesure n’a pas touché des infrastructures dont les magasins dits des arabes et des personnalités influentes du parti au pouvoir.En provinces Muramvya et Bujumbura, il y a également des privilégiés.
Des pleurs et du desespoir caractérisent les victimes qui avaient investis des moyens énormes parfois des dettes bancaires.
Dans la capitale économique Bujumbura, des vendeurs dans les petits marchés et dans les boutiques à l’intérieur des quartriers sont dans le déséspoir total. À Gisyo en zone Kanyosha, Bwiza, Jabe et Nyakabiga, tous les vendeurs à l’intérieur des quartiers forcés de regagner les marchés reconnus ne savent quoi faire car sans argent pour louer des places dans les marchés publiques. Au moins 1500 vendeurs dont la plupart des femmes veuves sont victimes de la situation en zone urbaine de Kanyosha. Le commissaire du marché de Kanyosha affirme pourtant qu’il n’y a pas de places vacantes pour les abriter. Précisons que l’Etat du Burundi a été complice et a laissé faire pendant des années.
La continuité de l’Etat exige ainsi que le pouvoir actuel accepte sa résponsabilité et réexamine sa position extrême qui se moque des conséquences graves liées à ces destructions méchantes.