Les structures sanitaires accueillant les réfugiés burundais du camp de Lusenda et du site de Mulongwe en RDC accusent un manque criant de médicaments de première nécessité notamment pour protection de la santé mères-enfants. Depuis pratiquement février 2021, les femmes enceintes ne reçoivent plus les nivaquines de Fer Folate qui servent à combattre l’anémie lors de l’acouchement.
Elles craignent ainsi la mort le jour de l’accouchement car ces médicaments contribuent à l’augmentation du sang dans le corps de la femme enceinte afin de protéger cette dernière contre l’anémie. Il y a également un manque criant de vaccins BCG, bacilles des calmettes guélins qui sont administrés à la naissance au nouveau né pour le protéger contre la tuberculose depuis la même période. Ce manque suscite beaucoup de craintes chez les parents qui ont mis au monde depuis février dernier.
Face à ces défis, l’organisation ADES, Agence de Développement Economique et Social partenaire du HCR dans le domaine de la santé se réserve de tout commentaire. Une source fiable en dehors de l’organisation nous fait pourtant savoir que cette carence est généralisée au niveau de tout le pays d’accueil suite à un problème de fonds pour l’approvisionnement en ces médicaments.