La situation sociale et économique se détériore du jour au lendemain au Burundi. La crise de carburant persiste et ses multiples conséquences sur la survie des citoyens s’accentuent. Le pays traverse les pires moments de hausse des prix des produits de base, et de spéculations financières sur les marchés.
Pendant ce temps, le parti au pouvoir ne cesse d’imposer aux citoyens et employés du secteur public, des contributions financières forcées, ce qui renforce des comportements de corruption et de détournement des fonds publics.
Les dignitaires soucieux de s’enrichir davantage s’accaparent de vastes étendues de terres qu’ils retirent aux simples exploitants qui ne vivaient que de cela. Des citoyens sont en plus surpris par des mesures administratives qui restreignent leurs moyens de subsistance notamment la fermeture des bistrots et des restaurants et la menace de déstabilisation des regroupements communautaires informels d’épargne et de crédits.
Et entre temps, des burundais ont un accès difficile aux services et aux soins de santé suite notamment à la montée exponentielle des prix des médicaments, à l’insuffisance du personnel et du matériel sanitaire, et à la mauvaise gestion des structures de soins.