Burundi: Clientélisme dans le recrutement des fonctionnaires de l’Etat, base de l’inefficacité de l’activité publique

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Dans le domaine économique et social comme dans d’autres domaines de la vie nationale, le Burundi s’éloigne de plus en plus de la stabilité. Des discours politiques prometteurs sont contredits par des actes de corruption et de gestion calamiteuse de l’Etat.

Les autorités disent vouloir conduire le pays dans le développement économique, mais ne parviennent même pas à gérer convenablement les contributions des partenaires financiers qui font tout pour soutenir l’économie du pays. Les projets d’intérêt public comme la réhabilitation de l’infrastructure routière sont confrontés à une gestion frauduleuse des fonds et ne parviennent pas à satisfaire l’objectif et les résultats escomptés.

Au moment où la population burundaise vit à plus de 90% de petites exploitations agricoles, les dignitaires s’activent plutôt à spolier ces terres pour les exploiter à leurs propres comptes. Suite à l’accaparement des terres par les hauts dignitaires dans plusieurs parties du pays, certaines victimes se retrouvent contraintes de partir en exil dans les pays voisins car elles sont dans l’incapacité de survivre sans terres arables.
Pendant ce temps, le parti au pouvoir ne cesse d’exiger des contributions financières, un système choisi pour satisfaire les appétits de certains dignitaires du régime.

Entretemps, le pouvoir s’occupe peu des défis de santé publique et de l’éducation nationale. La maladie, la gestion de l’école, la fraude scolaire et les abandons scolaires continuent à nourrir l’actualité nationale et à aggraver la souffrance des communautés.

Télécharger le Rapport de mars 2023 ici