Burundi: La violence et l’impunité institutionnalisées exacerbent les injustices sociales

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La situation socio-politique et sécuritaire ne s’améliore pas au Burundi. Depuis les attaques organisées par des groupes armés rebelles en août, les nouvelles autorités au pouvoir à Gitega haussent le ton notamment en inventant des bouc-émissaires. Des milliers de citoyens se trouvent dans le collimateur du régime criminel qui les réprimer sans pitié.

La situation sécuritaire constitue un alibi pour renforcer la milice Imbonerakure qui s’emploie à contrôler et maîtriser la situation sécuritaire dans tout le pays. Ainsi, des responsables du parti au pouvoir et surtout de la ligue des jeunes Imbonerakure endoctrinés par le discours de la haine ont multiplié les réunions de sensibilisation et de conscientisation négatives. La paranoïa causée par les attaques armées a donné naissance à une nouvelle tendance : les personnes rwandophones se sont retrouvées visées. En effet, depuis le 08 octobre 2020, la chasse à l’homme contre les réfugiés Banyamulenge et les ressortissants du Rwanda, a débuté en province Gitega après l’appel lancé par le porte-parole du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et du Développement Communautaire, Pierre Nkurikiye.

Ce rapport du mois d’octobre 2020 met en exergue un contexte général de violences graves, d’appels à la haine politico-ethnique, d’arrestations arbitraires, de disparitions forcées et d’assassinats qui se commettent dans le silence complice du nouveau gouvernement d’Evariste Ndayishimiye. Il aborde également les controverses, les inquiétudes et les contradictions que soulèvent les récents recensements électroniques des fonctionnaires de l’Etat et des jeunes chômeurs.

Le quatrième chapitre et le cinquième dénoncent notamment des cas de détournements de fonds, des cas de non-paiement des travailleurs et des faits de spoliations de terres. Le sixième et dernier chapitre touche le sujet relatif à l’éducation qui se trouve aujourd’hui gangrénée par le phénomène de politisation à outrance, l’impunité des crimes de viols, les abandons scolaires et les mauvaises conditions générales de travail et d’apprentissage.

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