Le pays fait face à une criminalité galopante. Les patrouilles nocturnes des miliciens Imbonerakure ainsi que le discours de la haine aggravent l’insécurité dans le pays.
La pauvreté s’installe et se renforce dans les ménages. Le présent rapport du mois de décembre 2020 dénonce notamment des cotisations et des contributions financières récurrentes exigées par les pouvoirs publics, les détournements de fonds destinés aux prestataires de services publics, les tricheries dans le secteur de l’éducation et les injustices de tout acabit dont sont victimes des burundais, le non-respect des engagements faits par les pouvoirs publics, la gestion calamiteuse et frauduleuse des entreprises publiques, la gestion hésitante du COVID-19, les spéculations financières et les hausses de prix des produits sur les marchés burundais.