Burundi: Après un bref répit, le régime réactive la milice Imbonerakure

Spread the love

Comme il n’a cessé de le déclarer pendant la campagne électorale, le Président Ndayishimiye met le pied dans celui de son prédécesseur, feu Pierre Nkurunziza. Les discours publics plutôt prometteurs des lendemains meilleurs n’ont rien changé sur le terrain socio-politique et économique. Des violations de droits de l’homme continuent d’être le lot quotidien des
Burundais.

A l’occasion de la semaine dédiée aux combattants de son parti, le CNDD-FDD, le Président a légalisé le travail fait par les Imbonerakure, se montrant ainsi complice des crimes impunis commis par les membres de cette jeunesse.
Ce rapport du mois de novembre 2020 décrit, dans les deux premiers chapitres, cas d’illustrations à l’appui, le contexte inquiétant d’entraînements paramilitaires et de distribution d’armes à feu
aux miliciens Imbonerakure. Il décrit également les arrestations arbitraires, les détentions illégales, les enlèvements et disparitions forcées, ainsi que des assassinats.
Au chapitre trois, le rapport parle de l’enseignement public qui souffre de défis énormes liés aux besoins scolaires sans solutions, et d’une gouvernance qui laisse toujours à désirer.

Aux chapitres suivants, le rapport dénonce une gestion mafieuse du Covid-19 devenu au Burundi synonyme de business touristique et de spéculations de plusieurs ordres. Le Covid-19 relève des faits de privation de liberté de mouvements et de corruption.

Le rapport dénonce aussi des cas de rançonnements, spoliations et pillage du patrimoine familial de certaines personnes, les cas de contributions forcées sans cesse récurrentes, des cas de mauvaise gestion et de détournement des fonds publics. Au moment où le pays traverse une période de soudure pour les agriculteurs burundais, la situation des prix des produits alimentaires sur le marché est devenue insupportable.

, ,

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *