La situation de la gouvernance et des droits économiques et sociaux continue sa descente aux enfers. La détresse des populations contraste avec un train de vie de l’autorité politique publique qui ne tient pas compte de la chèreté de la vie et de la pauvreté de la population.
La famine est déjà à la porte de la maison, si elle n’est pas dédans. Les agriculteurs sont en désolation totale
suite aux spéculations sur les fértilisants de l’entreprise FOMI (Fertilisants Organo-Minéraux) et à la chereté des sémences.
Ce rapport du mois d’octobre 2022 touche ces différents aspects à son premier chapitre. Au second chapitre, nous abordons les conséquences fâcheuses de la hausse des prix des produits BRARUDI (Brasseries et Limonaderies du Burundi) et du Ciment BUCECO (Burundi Cement Company).
Au niveau du troisième chapitre, le rapport met un accent particulier sur les mesures controversées relatives à la réouverture des bureaux de change et à celle des frontières avec le Rwanda. La mesure de réouverture des bureaux de change intervenue le 07 octobre 2022 n’a pas été mise en application jusqu’à la fin du mois. La Banque Centrale a volontairement compliqué les conditions d’ouverture pour des raisons inconnues.
Pour ce qui est de l’ouverture des frontières avec le Rwanda, le régime burundais semble le faire à moitié et le discours politique cache mal des contradictions et des divergences à ce sujet.
Le chapitre V à son tour parle de la mauvaise gestion des entreprises publiques qui perdure dans le pays et qui cause du tord aux employés et aux demandeurs de services.
Le dernier chapitre revient sur les défis qui hantent le secteur de l’Education Nationale.
Au lieu de fournir un enseignement gratuit aux enfants conformément à la politique du pays, des directeurs rançonnent des parents en leur exigeant des contributions financières, soit pour payer des enseignants vacataires, soit pour ouvrir des écoles maternelles. Les enseignants qui ne sont pas membres du parti au pouvoir sont harcelés. Le milieu scolaire est politisé. L’école est banalisée. L’avenir du pays est pris en ôtage par des politiciens sans patriotisme qui osent déclarer que l’école n’a pas d’utilité.