Les tracasseries contre les réfugiés burundais en Tanzanie et en RDC prennent une allure inacceptable

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I.LES METHODES RAFFINEES DE REPRESSION CONTRE LES REFUGIES BURUNDAIS EN TANZANIE ET EN RDC

Après avoir exilé une partie de la population burundaise, le régime du CNDD-FDD au pouvoir depuis 2005 poursuit sa victime jusqu’au dernier retranchement dans les camps de réfugiés se trouvant notamment en Tanzanie et en RDC.

Le principal modis operandi consiste en ce que des agents du Service national de renseignement(SNR) et des miliciens Imbonerakure se rendent dans les pays voisins où ils jouent le demandeur d’asile et s’infiltrent dans ces camps de réfugiés. Par la suite, ils s’allient d’amitié avec des agents de police locale qu’ils corrompent et obtiennent leur complicité pour perturber la sécurité des réfugiés en vue de contraindre ces derniers à rentrer de force dans leurs pays. Depuis pratiquement trois ans, les camps de réfugiés en Tanzanie vivent le calvaire sans non, sous une contrainte violente qui les poussent à reprendre le chemin de retour au Burundi. Depuis la visite du Président Pierre Nkurunziza en date du 20 juillet 2017, le gouvernement tanzanien et burundais agissent de manière complémentaire, pour rendre impossible la vie des réfugiés burundais dans les camps.

La politique de répression des opposants politiques ou présumés fut exportée dans les camps où plus de 200 réfugiés sont jusqu’à présent portés disparus. Des réfugiés sont arrêtés, tués, d’autres sont torturés avant d’être jetés dans les prisons. Des femmes à la recherche du bois de chauffage sont régulièrement violentées et violées. Les réfugiés ont été interdits de sortir des camps et gare à celui qui est attrapé à l’extérieur, alors qu’avant ils pouvaient aller cultiver dans leurs champs et ceux des tanzaniens pour pouvoir vivre. A l’intérieur des camps de Nyarugusu, Nduta et Mtendeli, l’exploitation agricole des champs a été interdite, les marchés détruits, les boutiques saccagées.

Le petit commerce est aussi réprimé. L’alimentation a été petit à petit réduite. L’accès aux soins de santé est devenu de plus en plus très insuffisant de par le manque de médicaments et d’enthousiasme pour assister les malades et les femmes qui accouchent. Les écoles ont eu des difficultés de fonctionner de par le mauvais traitement des enseignants et l’état des infrastructures scolaires.

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