La pandémie du COVID-19 se propage dans la complicité totale des autorités burundaises

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Pendant que le monde continue à combattre la pandémie du COVID19 qui, depuis décembre 2019, a fait plus de 5,6 millions de contaminations et plus 340000 morts sur la planète jusqu’au 25 mai 2020, les autorités burundaises continuent de prendre à la légère les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et des professionnelles de santé, qui visent son combat ferme.


L’une des recommandations interdit la tenue des assemblées collectives et une autre exige la distanciation d’au moins 1 mètre entre les personnes. Or le pays vit une période électorale qui est un des moments qui favorise le plus grandes assemblées publiques qu’est la campagne électorale. En plus, les écoles tant publiques que privées et les églises fonctionnent comme à l’accoutumée. L’organisation des fêtes, des conférences et des championnats sportifs susceptibles d’être des foyers de la pandémie est toujours permise.
De vives tensions s’observent dans des écoles, des milieux hospitaliers et services publics et privés consécutivement à des cas d’atteintes mortelles mais que les services de soins refusent de publier les résultats des tests. Ces derniers temps en effet, des personnes soupçonnées de COVID-19 meurent presque chaque jour en Mairie de Bujumbura, dans la discrétion totale. Les victimes préférant elles- mêmes ne pas révéler au grand jour la cause de la mort des leurs. Aujourd’hui des informations qui nous parviennent nous affirment que le ministre de la santé publique aurait été évacué vers un pays de la région pour se faire soigner du COVID-19. Les mêmes sources disent aussi que le président de l’Assemblée Nationale serait atteint de la pandémie.

Le gouvernement burundais est accusé à juste titre de dissimuler les chiffres des victimes du COVID-19 en déclarant officiellement seulement 42 cas, alors que le nombre serait plus élevé. Rappelons que 4 cadres de l’OMS dont son représentant au Burundi ont été déclarés persona non grata le 12 mai 2020 suite à un conflit lié à la gestion de cette pandémie.

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