Au Burundi, la gouvernance socio-politique est en déperdition et les conséquences n’épargnent aucun secteur de la vie nationale. Sans parler de l’état du secteur économique, où les initiatives de développement tournent au ralenti, le domaine social souffre profondément et cela se démontre par les abandons scolaires qui s’observent en grand nombre à travers le pays.
Les causes de ces abandons sont aussi nombreuses que variées. Les soins de santé font également défaut et deviennent de plus en plus inaccessibles dans beaucoup de coins du pays. Les conflits fonciers intrafamiliaux restent une réalité et les catastrophes naturelles viennent aggraver la situation.
Sur le plan diplomatique, la fermeture des frontières avec le Rwanda par le Burundi ne vient pas arranger les affaires des Burundais, surtout « les plus petits ».
