L’espace de jouissance des droits économiques et sociaux s’aménuise de plus en plus au Burundi, au même rythme que celui des droits civils, politiques et des libertés individuels et collectifs. La gouvernance se dégrade et plonge les burundais de plus en plus vers l’anarchie, la souffrance et la détresse existentielle.
Au premier chapitre de son rapport du mois de décembre 2021, le FORSC dénonce l’incendie destructeur de la prison centrale de Gitega. Il revient dans le chapitre suivant sur des faits réccurents d’extorsion, de détournements des fonds, de corruption, de spoliations et de rançonnements.
A son troisième chapitre, le rapport relève la pénurie persistante des produits BRARUDI au Burundi alors qu’ils sont exportés en abondance vers la République Démocratique du Congo. Cette situation crée la hausse des prix de ces produits et le favoritisme qui caractérise l’approvisionnement au niveau national.
Le chapitre quatre aborde la question de la cherté de la vie causée par les hausses spéctaculaires des prix des produits alimentaires de base et la famine répétitive qui sévit en province Kirundo.
Pour ce qui est de la santé publique, la pandémie de Covid-19 se superpose puis se mélange à l’épidémie non déclarée de paludisme et la sauce devient plus amère que jamais. Le chapitre cinq aborde cet aspect.
En ce qui concerne l’éducation nationale qui fait objet du dernier chapitre avant la conclusion, ce rapport soulève de nouveau des inquiétudes liées aux conditions d’apprentissage des enfants burundais qui n’ont pas de bancs-pupitres et qui s’assoient par terre lors des leçons de classes.