Depuis environ une décennie, le Burundi va de mal en pis. Presque tous les appareils de l’Etat vivent une léthargie prolongée avec un rétropédalage avéré. Un marasme socio-économique est à son comble et inquiète la quasi-totalité de la population.
Pourtant, le haut sommet de l’Etat ne cesse de chanter inlassablement un lendemain meilleur pour Burundi. Ce qui s’interprète comme un endormissement et moquerie des burundais à l’emprise de tous les maux. Qui plus est, la loi de la jungle axée sur la criminalité, les expropriations abusives et abus de tout genre, qui est devenue un mode de gouvernance met le Burundi à visage découvert
et surtout loin d’un avenir radieux pour le citoyen lambda.
Pour le moment, toutes les structures tant étatiques que non-étatiques se coalisent pour mener tous les burundais dans un enrôlement pour préparer une parodie d’élection prévue en 2025 et 2027. En dépit de cette volonté manifeste de mobiliser tout le monde, la majeure partie de la population garde en mémoire les scènes macabres qu’elle traverse depuis bon nombre d’années. Tout en optant d’un profil bas par crainte des représailles farouche du pouvoir en place, une résistance passive se lit dans le comportement des burundais.
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