Burundi: Plusieures victimes de Covid-19 sous l’œil complice du pouvoir CNDD-FDD

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La situation socio-économique au Burundi se dégrade du jour au lendemain. Des grognes fusent de partout. Dans tous les secteurs de la vie du pays, c’est la désolation totale. Du secteur économique à la santé publique, la situation va de mal en pis.
Le rapport de FORSC du mois d’août 2021 aborde divers aspects en rapport notamment avec les mesures politiques inappropriées, abusives et répressives qui sont régulièrement prises par les autorités politiques, le phénomène de corruption, les vols et les rançonnements qui minent la survie des ménages burundais.
Il dénonce une situation inédite de contributions forcées, de spéculations et d’implication impunie des préposés de l’Etat dans le commerce illégal intérieur et extérieur du sucre, des produits de la Brasserie et Limonaderie du Burundi (BRARUDI), de l’huile de palme et des fruits (surtout l’avocat) qui sont frappés par une pénurie sans précédent.
Le rapport s’indigne également de l’état des lieux de la situation du Covid-19 qui emporte des vies humaines sous l’œil impuissant des autorités publiques qui s’empressent plutôt de s’enprendre aux alertes des défenseurs des droits de l’homme, au lieu de faire face à la pandémie.
A la veille de la rentrée scolaire 2021-2022, nous revenons sur le secteur de l’éducation pour constater que des responsables scolaires continuent de violer impunément la politique de gratuité prônée par le gouvernement du Burundi en exigeant de l’argent aux parents qui font inscrire leurs enfants. Le rapport renchérit sur le recrutement communal des enseignants qui risque de frapper encore de plein fouet la qualité de l’enseignement déjà souffrante en mettant en avant des critères de clientelisme politique et ethnique, d’affinité familiale et amicale.

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