Burundi: La population burundaise exploitée à outrance et contrainte à financer un régime dictatorial

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La situation socio-politique et économique ne connaît point de répit. Le pays s’engouffre au jour le jour, dans le silence de la communauté internationale qui ne prend pas de mesures concrètes pour protéger le peuple burundais en danger.

Le régime de Pierre Nkurunziza, impitoyable à la souffrance de son peuple, vante ses « bienfaits », divise ce peuple qu’il a volontairement paupérisé dans le but de régner éternellement sur lui. Le pays devient de plus en plus une jungle où Pierre Nkurunziza et ses adeptes instaurent un régime de la terreur et de la mort pour imposer le culte de sa personnalité. Sans se soucier de la situation économique de son peuple, le régime se fait servir par ce même peuple à qu’il ne cesse de réclamer des contributions forcées. Il investit dans la guerre contre les opposants politiques en mettant de côté les secteurs-clés de la vie nationale, tels l’éducation, la santé et l’alimentation.

Le rapport de FORSC de janvier 2018 met un accent particulier sur un contexte socio-politique et économique caractérisé par des violences et violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui vont dans le sens de faire avaler de force une nouvelle constitution taillée sur mesure du président Pierre Nkurunziza. Le FORSC s’inquiète des conséquences graves de la crise politique liée au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, des conséquences qui se font voir dans les domaines de l’économie nationale, de l’éducation et de la santé publique. Il relève une situation inquiétante et révoltante de contributions financières répétitives exigées par le régime qui se soucie très peu de la pauvreté des ménages dont il est lui-même auteur.

Le rapport mentionne dans son dernier chapitre d’autres faits qui ont caractérisé la période de rapport : la crise de confiance entre citoyens et leaders politiques, des réunions d’intimidations et d’appels à la violence politique, des détournements de fonds, des contraintes et injonctions de recrutements sur des bases ethniques imposées par le régime aux Organisations Non Gouvernementales Internationales œuvrant au Burundi.

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