Les persécutions et les crimes contre les opposants déclarés ou non du régime politique de Pierre Nkurunziza s’accentuent du jour au lendemain. La milice des jeunes Imbonerakure a organisé et met en œuvre une chasse impitoyable de toute personne soupçonnée d’avoir voté contre le référendum du 17 mai 2018.
Les membres des partis de l’opposition sont les premières et principales cibles. Le contexte socio-politique est telle que des citoyens ne sont plus autorisés de vaquer tranquillement aux activités de leur survie quotidienne.
Partout dans le pays, des personnes actives vivent dans la clandestinité simplement parce qu’elles se sont publiquement montrées en défaveur du régime en place au Burundi, pendant que d’autres sont malmenées, arrêtées et torturées. La crise politique en cours se répercute gravement sur l’enseignement, l’éducation et la santé des Burundais.
Dans ce rapport du mois de juin 2018, le FORSC essaie d’illustrer, par des faits concrets recueillis dans différentes provinces, la situation de la gouvernance et des violations de droits de l’homme prévalant dans le pays.