La mauvaise gouvernance exacerbe la situation économique morose

Spread the love

Pour garantir les droits économiques, sociaux et culturels (DESC), les Etats sont tenus, avec effet immédiat, d’assurer la jouissance des niveaux essentiels minimums de chaque droit et doivent s’abstenir de prendre des mesures régressives et veiller notamment à ce que leurs politiques et mesures ne portent pas atteinte à ces droits, notamment le droit à l’accès aux soins de santé ou aux prestations de sécurité sociale.

En dépit de ces principes internationalement reconnus, le Burundi s’adonne à des actes de nature à mettre en péril les différents types de droits et même quand certains droits sont respectés, il y a des responsables ou décideurs qui considèrent cela comme un acte de charité.

Nonobstant toutes ces exigences, on observe une mauvaise gouvernance dans tous les secteurs de la vie nationale et le secteur socio-économique n’est pas épargnée par cette situation : des détournements des aides, un manque d’infrastructures et matériels pédagogiques et sanitaires, une déontologie professionnelle et la qualité des services rendus laisse à désirer.

La flambée des prix des produits de première nécessité, la pénurie du carburant et du sucre, les conflits fonciers
et les expropriations abusives gangrène la communauté burundaise et surtout le citoyen lambda.

Télécharger le rapport DESC décembre 2023 ici

 

,