Après le référendum constitutionnel du 
 17 mai 2018, le Burundi est de plus en 
 plus concentré sur les préparatifs des 
 élections de 2020. En effet, tous les ou-
 tils liés à l’organisation et à l’observation 
 des élections ont été mis en place. 
En outre dans le cadre de réglementation des élections, le pays a mis en place une 
 feuille de route des partis politique pour 
 les élections de 2020, le code électoral 
 ainsi que le code de conduite des media 
 et des journalistes en période électorale 
 de 2020. 
 Toutefois, ce travail a été mené dans un 
 contexte politique critique dû aux consé-
 quences du 3ème mandat, contesté, du 
 Président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza. 
Nous avons observé à titre d’exemple des défis liés à la mise en place de  ces outils et une détérioration de la situation des droits de l’homme  au Burundi caractérisée par une intolérance politique inquiétante 
 entre des membres des partis politiques dont certains ont été la  cible d’assassinats, d’exécutions extrajudiciaires, de violences basées sur le genre, d’enlèvements, de tortures et d’arrestations arbitraires.
Ainsi, le présent rapport couvrant la période comprise entre janvier  2019 à mars 2020 traite deux parties. La première partie se penche sur l’organisation et l’observation des élections au Burundi.  La deuxième partie revient sur l’intolérance politique grandissante au sein des partis politiques en mettant l’accent sur des violations des droits de l’homme et en passant aussi sur d’éventuels discours 
 alimentant cette intolérance politique.

 
			



