Burundi: Le régime de Pierre Nkurunziza renforce les violences et les crimes de droits de l’homme malgré les pressions nationales et internationales

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Le contexte des droits de l’homme et des libertés fondamentales demeure préoccupant et grave dans le pays. Au moment où le régime de Pierre Nkurunziza présente le pays comme ayant recouvré la paix et la sécurité, des crimes graves sont rapportés et sont commis en toute impunité, la justice étant devenue un instrument du régime.

Des assassinats, des arrestations arbitraires, des tortures, des disparitions forcées et des spoliations des biens appartenant à des personnes présumées ou déclarées opposants politiques sont des tristes réalités rapportées dans ce rapport de décembre 2018.
A cela s’ajoutent des contributions forcées intempestives que le régime ne cesse d’exiger à la population pour combler les vides créés par la corruption et les malversations économiques et financières érigées en mode de gouvernance.
Pour maximiser la demande et forcer le paiement des contributions aux élections, le pouvoir burundais a exigé aux jeunes élèves de payer ces contributions et chassent de l’école des enfants qui ne peuvent pas s’en acquitter. Il a en outre conditionné l’accès aux services et lieux publics tels des marchés d’approvisionnement au payement de ces contributions.
Le rapport évoque l’épidémie de choléra qui a frappé la province de Rumonge suite à un manque criant d’eau potable, la REGIDESO étant dans l’incapacité financière d’approvisionner cette partie du pays depuis un certain temps. En plus de la saleté des eaux du Lac Tanganyika consommée par cette population, eaux reconnues comme étant un réservoir de vibrions cholériques, des eaux sales provenant des latrines détruites par des pluies diluviennes avaient envahi le lac.
La gouvernance pendant ce mois de décembre 2018 a été aussi caractérisée par la fermeture du bureau de l’Office du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, les spoliations ou pillages organisés des biens appartenant à des personnalités politiques en exil, les manifestations publiques à mobile de sensibilisation à la haine politique, la crise récurrente du carburant et ses effets sur les prix des besoins de base, le départ des ONGs internationales suite aux mesures contraignantes et immorales prises par le régime de Bujumbura.

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