Le régime burundais installe un système d’imposition illégale
et forcée qui aggrave la paupérisation de la population

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Le système politique au pouvoir depuis 2005 au Burundi est caractérisé par plusieurs actes de mauvaise gouvernance qui ont fort reculé l’économie nationale. Cependant, les dirigeants issus du CNDD-FDD ne cessent de déclarer qu’ils ont installé le meilleur des pouvoirs qui ont gouverné le Burundi depuis son indépendance. Des Burundais et Défenseurs des droits de la personne humaine et de la démocratie ne cessent de dénoncer la terreur, l’injustice et l’arbitraire qui caractérisent ce régime.
Ce rapport du mois d’avril 2021 est bâti sur cinq chapitres. Le premier aborde les mesures arbitraires prises par les autorités administratives dont les exigences de contributions forcées.
Ces contributions sont demandées dans un contexte de misère et de chute vertigineuse du pouvoir d’achat des Burundais, et surtout des fonctionnaires qui ne peuvent plus joindre les deux bouts du mois. Cela s’ajoute aux besoins humanitaires énormes causés par l’insécurité presque généralisée due aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles qui s’abbattent sur le pays ces mois-ci

Aux chapitres qui suivent, nous abordons les défis liés à la santé publique, à l’éducation et à l’économie nationale. Ces trois secteurs de la vie sont frappés de plein fouet par une legèreté politique et une incapacité notoire des pouvoirs publics à répondre aux besoins de la population.
Au niveau de la santé publique, nous relevons les défis liés à la pandémie de COVID-19, à la malnutrition et à l’accès aux soins et aux services de santé.
Au niveau de l’éducation nationale, le rapport dénonce le phénomène d’abandons scolaires dû pricipalement à la pauvreté et aux violences sexuelles, la politisation et la lenteur des services sociaux de l’Université du Burundi qui causent du tort à ce secteur de base.
Du côté de l’économie, le rapport aborde les sujets en rapport avec les pénuries répétitives du sucre SOSUMO et produits de la BRARUDI. Ces produits sont dits exportés clandestininément dans les pays de la sous-région au profit des personnalités influentes du régime CNDD-FDD. Il pointe du doigt des spéculations financières (encouragées par ce même régime) à l’origine de la flambée des prix des produits alimentaires de base.

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