Au port commercial de Rumonge, des jeunes sont quotidiennement empêchés d’aller en Tanzanie et en RDC. Les autorités de la République du Burundi ont pris la mesure parce qu’elles soupçonnent ces jeunes gens d’aller rejoindre les mouvements rebelles.
Selon des employés de la police de l’Aire et des Frontières et ceux de l’Office Burundais des Recettes et certains habitants vivant tout proche du port commercial de Rumonge, une centaine de jeunes hommes en provenance des provinces Rumonge, Muyinga, Kirundo et Ngozi ont été interdits d’embarquer vers la République Démocratique du Congo en passant au port commercial de Rumonge.
Nos sources précisent que l’application de la mesure vient de durer plus de trois semaines et que les personnes de sexe masculin sont les plus concernées, ce qui constitue une grave violation des droits de l’homme notamment la liberté de circulation, d’aller et de venir librement. En situation normale, la population en particulier les jeunes et les commerçants voyagent partent librement pour les pays frontiers à la recherche d’emploi dans les champs ou pour faire du commerce en Tanzanie ou en RDC.
Cette mesure d’interdire la circulation des personnes via le port commercial de Rumonge intervient un mois après la levée des frais d’embarcation et de dépistage du Covid-19 qui étaient perçus par le service de l’autorité maritime sur les marchandises et les bateaux de transport. Le trafic des marchandises pâtine toujours à se relever malgré la levée de ces frais.
Toujours les produits vivriers viennent à compte goute. En conséquence, on observe la hausse des prix des produits alimentaires dans le marché central de Rumonge devenue un casse tête pour les familles que ça soit celles au revenus faibles et moyens. La production intérieure n,etant capable de satisfaire à la demande.