L’Office du Thé du Burundi (OTB) au bord de la faillite

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L’Office du Thé du Burundi (OTB) traverse une crise profonde qui menace ses opérations quotidiennes et met en péril l’ensemble du secteur théicole burundais. La situation alarmante et inquiétante est le résultat de la mauvaise gouvernance et de la gestion désastreuse des biens publics, marquées par des détournements massifs, comme observé dans plusieurs autres secteurs publics du pays.

Les problèmes majeurs identifiés comprennent :
Insuffisance de Carburant : L’OTB n’a plus la capacité d’envoyer ses véhicules pour collecter le thé dans les plantations des théiculteurs villageois en raison de la pénurie persistante de carburant au Burundi.Ce Problèmes d’Approvisionnement en Carburant se fait remarquer même lorsqu’une petite quantité de carburant est disponible, la collecte de thé est inefficace.

Coupures d’électricité au niveau des usines théicoles : Le peu de thé récolté ne peut pas être correctement traité en raison des coupures d’électricité récurrentes au niveau des usines théicoles.

Les générateurs électriques de l’OTB inutilisables : Dans les usines de l’OTB les générateurs électriques, qui devaient pallier aux pannes de courant, sont désormais inutilisables faute de mazout, entraînant des pertes significatives.
Désintéressement des plantations théicole du fait des prix derisoires : Cette situation désastreuse en carburant pousse de nombreux agriculteurs à abandonner ou à détruire leurs plantations de thé, préférant se tourner vers des cultures vivrières plus rentables comme le maïs. Ils soulignent également que le prix d’achat du thé au kilogramme est dérisoire, tandis que la valeur de la monnaie burundaise se dégrade du jour au lendemain.
Problème d’approvisionnement des intrants : On ne passerait pas sourde Oreille qu’à côté du problème majeur de carburant, l’OTB fait présentement face au problème d’approvisionnement des intrants pour cette culture industrielle burundaise engendrant ainsi la baisse de la production et le délaissements et abandons manifestes des plantations théicoles
Les associations des théiculteurs lancent une sonette d’alarme au gouvernement burundais pour qu’il prenne des mesures immédiates afin d’apporter des changements nécessaires et strategiques. Les théiculteurs décrivent la situation comme très alarmante et accusent le gouvernement d’avoir négligé ce secteur crucial, ce qui pousse la majorité d’entre eux à remplacer leurs plantations de thé par d’autres cultures plus lucratives, dans une tentative désespérée d’améliorer leurs conditions de vie.

En conséquence, les employés de l’OTB craignent pour leur avenir, redoutant un chômage technique imminent. Beaucoup passent désormais des semaines entières sans activité dans leurs usines, et les travailleurs journaliers ne sont appelés qu’occasionnellement, en fonction des besoins en main-d’œuvre.

La survie de l’OTB et du secteur théicole burundais dépend désormais de décisions rapides et efficaces pour redresser la situation avant qu’il ne soit trop tard.

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