Le présent rapport couvre la période de janvier à mars 2024 et porte sur un travail de monitoring des violations des droits de l’homme commises au Burundi. Les données relatives aux dites violations sont collectées par cinq organisations de la société civile burundaise signataires de ce rapport et portent sur le respect des droits de l’homme relatifs aux violences basées sur le genre, aux droits des enfants en milieu scolaire, au droit foncier (avec un accent particulier sur les droits des femmes et des filles burundaises),
aux droits des détenus et aux droits humains dans les zones d’extraction minière.
Il est important de noter que les chiffres contenus dans ce rapport ne reflètent pas l’ensemble de la réalité de toutes les violations commises durant ladite période car ne couvrent pas toute l’étendue du Burundi.
Le monitoring fait référence aux instruments juridiques nationaux et internationaux que le Burundi a ratifiés. A la tête desdits instruments légaux se trouve la loi fondamentale de la République du Burundi qui réaffirme le caractère sacré des droits et libertés des citoyens en son article 191 ainsi que dans les autres dispositions (articles 19 à 74) du Titre II de cette même constitution. Ainsi la société civile, comme acteur indépendant et contrepoids des actions des gouvernants, joue un rôle important de ‘watchdog’ pour assurer ledit monitoring du respect de la loi fondamentale et des autres lois en matière des droits de l’homme dans tout Etat de droit.