Burundi : Des crimes politiques aux rançonnements et spoliations des terres et autres biens

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Le peuple burundais vit des moments les plus sombres de son histoire. Le pays a perdu tous les piliers d’un Etat moderne et d’un Etat de droit. Le FORSC a observé, durant ce mois d’août 2018, plus de 60 incidents de violences et/ou de faits de violations des droits de l’homme.

Le contexte politique est notamment caractérisé par des violences contre des opposants politiques présumés ou déclarés, en l’occurrence ceux de la coalition Amizero y’Abarundi, et par des demandes incessantes de contributions forcées aux élections de 2020, au parti CNDD-FDD, mais aussi pour l’accueil des visites présidentielles dans différentes province du pays.
Au niveau social, c’est la crise de l’éducation et de l’école qui constitue la une de l’actualité burundaise. Le secteur est notamment gangrené par la corruption, le monnayage des points et les tricheries de tout acabit. Les enseignants sont aussi la cible du système répressif instauré par le régime de Pierre Nkurunziza.
Au niveau économique, c’est la hausse des prix des produits de première nécessité entraînée par une quatrième hausse des prix du carburant depuis le début de cette année 2018.
Ce rapport du mois d’août 2018 évoque plusieurs autres faits de mauvaise gouvernance notamment des cas de spoliations de terres et autres biens, des licenciements abusifs, des discours d’appel à la haine et à la violence, des cas de corruption et d’irrégularité dans le secteur de la justice et des cas de manquements graves dans le paiement des salaires dans certaines entreprises et dans le secteur de l’éducation.
Le FORSC émet des recommandations à l’endroit des différentes institutions de l’Etat burundais et à certains partenaires du pays pour les appeler à s’investir pour changer cette situation.

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