Les déplacés du site de Ruhororo face à des inquiétudes croissantes à l’approche des élections de 2025Alors que le Burundi se prépare pour les élections législatives et communales prévues les 5 et 6 juin 2025, des préoccupations grandissent parmi les déplacés de 1993, notamment ceux du site de Ruhororo, situé dans la province de Ngozi. Ces inquiétudes sont alimentées par des actions et des discours perçus comme intimidants de la part du parti CNDD-FDD.
Le site de Ruhororo, implanté sur la RN 15, a récemment été le théâtre de réunions organisées par le CNDD-FDD. Lors d’une réunion tenue le 7 avril 2025, dirigée par M.Ferdinand, secrétaire provincial du CNDD-FDD dans la nouvelle province de Butanyerera, en compagnie de Mme Birukundi Mamerthe, administratrice communale de Ruhororo, les Imbonerakure auraient encerclé les entrées du site. Selon des témoignages, ces actions visaient à contraindre les habitants à participer aux activités du parti, qu’ils soient membres ou non.
Les dirigeants du CNDD-FDD auraient également tenu des propos stigmatisants envers les déplacés, les qualifiant d’ennemis du parti s’ils refusaient d’adhérer. De plus, des accusations ont été portées contre les jeunes absents du site, les associant à des groupes rebelles tels que RED-TABARA.
Une autre réunion, organisée le 12 avril 2025, aurait vu la participation du président de l’Assemblée nationale, l’honorable Gelase Daniel Ndabirabe. Ce dernier aurait exprimé son intention de démanteler les sites des déplacés, y compris celui de Ruhororo. Ces déclarations, combinées aux actions de recrutement forcé, ont intensifié les craintes des déplacés concernant leur sécurité et un éventuel déguerpissement.
Face à cette situation, les déplacés du site de Ruhororo appellent à une protection accrue et à une prise de conscience des autorités compétentes pour garantir leur sécurité et leurs droits fondamentaux.
Le site de Ruhororo, implanté sur la RN 15, a récemment été le théâtre de réunions organisées par le CNDD-FDD. Lors d’une réunion tenue le 7 avril 2025, dirigée par M.Ferdinand, secrétaire provincial du CNDD-FDD dans la nouvelle province de Butanyerera, en compagnie de Mme Birukundi Mamerthe, administratrice communale de Ruhororo, les Imbonerakure auraient encerclé les entrées du site. Selon des témoignages, ces actions visaient à contraindre les habitants à participer aux activités du parti, qu’ils soient membres ou non.
Les dirigeants du CNDD-FDD auraient également tenu des propos stigmatisants envers les déplacés, les qualifiant d’ennemis du parti s’ils refusaient d’adhérer. De plus, des accusations ont été portées contre les jeunes absents du site, les associant à des groupes rebelles tels que RED-TABARA.
Une autre réunion, organisée le 12 avril 2025, aurait vu la participation du président de l’Assemblée nationale, l’honorable Gelase Daniel Ndabirabe. Ce dernier aurait exprimé son intention de démanteler les sites des déplacés, y compris celui de Ruhororo. Ces déclarations, combinées aux actions de recrutement forcé, ont intensifié les craintes des déplacés concernant leur sécurité et un éventuel déguerpissement.
Face à cette situation, les déplacés du site de Ruhororo appellent à une protection accrue et à une prise de conscience des autorités compétentes pour garantir leur sécurité et leurs droits fondamentaux.